Retour"Message du Commandant en chef au peuple de Cuba et aux amis du monde" - 1/8/2006 Fidel Castro: "Ma santé, un secret d'Etat" - message
nº2 (intégral avec traduction)
LA HAVANE, jeudi 3 août 2006 (LatinReporters.com) - "En
raison des plans de l’empire [les Etats-Unis], mon état de santé
devient un secret d’État qui ne peut être constamment divulgué"
affirme Fidel Castro dans un nouveau message au peuple de Cuba, le second
qui lui est attribué depuis sa soudaine hospitalisation, lu dans la
soirée du 1er août à la télévision cubaine
par un journaliste.
Fidel Castro, en supposant qu'il soit vraiment l'auteur des messages diffusés
en son nom, qualifie son état de "stable". Il ajoute que "l’évolution
réelle de l’état de santé requiert le passage du temps".
Dans un premier message, diffusé le 31 juillet, il cédait
pour la première fois le pouvoir qu'il monopolise depuis 47 ans, le
"déléguant à titre provisoire" à son frère
et ministre de la Défense, Raul Castro. Le lider maximo expliquait
avoir été victime d'une "crise intestinale aiguë avec
un saignement permanent qui m’a obligé à affronter une opération
chirurgicale compliquée".
A Cuba, le président de l'Assemblée nationale, Ricardo
Alarcon, déclarait mercredi que Fidel Castro est désormais
"très vif et très alerte".
Un peu plus tard, à Miami, où elle vit exilée
depuis 1964 à cause des différends politiques qui l'opposent
à Fidel Castro, sa soeur, Juanita Castro, affirmait avoir été
informée que le président cubain serait sorti des soins intensifs.
A Miami encore, l'association d'exilés cubains la plus influente,
la Fondation nationale cubano-américaine (FNCA), a appelé l'armée
cubaine à ne pas appuyer la cession du pouvoir à Raul Castro
et à former un "gouvernement de transition civiquo-militaire" qui
libérerait les prisonniers politiques et convoquerait des élections
libres.
Mensaje del Comandante en Jefe al pueblo de Cuba y a los amigos del mundo
Yo no puedo inventar noticias buenas, porque no sería ético,
y si las noticias fueran malas, el único que va a sacar provecho es
el enemigo. En la situación específica de Cuba, debido a los
planes del imperio, mi estado de salud se convierte en un secreto de estado
que no puede estar divulgándose constantemente; y los compatriotas
deben comprender eso. No puedo caer en el círculo vicioso de los parámetros
de salud que constantemente, a lo largo del día, se mueven.
Puedo decir que es una situación estable, pero una evolución
real del estado de salud necesita el transcurso del tiempo.
Lo más que podría decir es que la situación se mantendrá
estable durante muchos días, antes de poder dar un veredicto.
Estoy muy agradecido por todos los mensajes de nuestros compatriotas y de
muchas personas en el mundo.
Lamento haberles causado tanta preocupación y molestia a los amigos
en el mundo.
De ánimo me encuentro perfectamente bien.
Lo importante es que en el país todo marcha y marchará perfectamente
bien.
El país está preparado para su defensa por las Fuerzas Armadas
Revolucionarias y el pueblo.
Nuestros compatriotas lo conocerán todo a su debido tiempo, como pasó
cuando mi caída en Villa Clara.
Hay que luchar y trabajar.
Agosto 1º del 2006, 5:30 p.m.
Message du Commandant en chef au peuple de Cuba et aux amis du monde
Je ne peux inventer de bonnes nouvelles, car ce ne serait pas éthique,
et si les nouvelles étaient mauvaises, le seul qui en tirerait profit
est l’ennemi. Dans la situation spécifique de Cuba, en raison des
plans de l’empire, mon état de santé devient un secret d’État
qui ne peut être constamment divulgué et les compatriotes doivent
le comprendre. Je ne peux tomber dans le cercle vicieux des paramètres
de santé qui, tout au long de la journée, évoluent constamment.
Je peux dire que c’est une situation stable, mais l’évolution
réelle de l’état de santé requiert le passage du temps.
Le plus que je pourrais dire est que la situation demeurera stable
durant plusieurs jours avant de pouvoir rendre un verdict.
Je suis très reconnaissant à nos compatriotes et à
de nombreuses personnes dans le monde pour tous les messages reçus.
Je suis désolé d’avoir causé tant de préoccupation
et de dérangement aux amis du monde entier.
Moralement, je me sens parfaitement bien.
L’important est que dans le pays tout marche et marchera parfaitement
bien.
Le pays est préparé pour sa défense par les Forces
armées révolutionnaires et le peuple.
Nos compatriotes sauront tout en temps voulu, comme lors de ma chute
à Villa Clara.
Il faut lutter et travailler.
Le 1er août 2006, 17h30.
(Lu à la télévision cubaine au nom de Fidel Castro)