Accueil   |  Politique   |  Economie   |  Multimédia   |  Société   |  Pays+dossiers   | Forum 
Google
 
Web LatinReporters.com

Chili-Condor: inculpation et arrêt de Pinochet confirmés par la Cour d'appel

Augusto Pinochet
© Fundacion Pr.
A. Pinochet U.
SANTIAGO DU CHILI, lundi 20 décembre 2004 (LatinReporters.com) - La cour d'appel de Santiago a rejeté lundi l'appel interjeté la semaine dernière par les avocats du général Augusto Pinochet contre son inculpation et assignation à résidence. Le 13 décembre, le juge Juan Guzman avait inculpé l'ex-dictateur de neuf enlèvements d'opposants disparus et d'un homicide dans le cadre de l'Opération Condor, menée de manière coordonnée dans les années 1970 et 1980 par les dictatures d'Amérique du Sud pour éliminer physiquement leurs opposants de gauche.

VOIR AUSSI

Chili-Condor:
Pinochet inculpé
et en "prison
domiciliaire"

Dossier Chili

Dossier Droits
de l'homme

"Le recours a été rejeté à l'unanimité" a déclaré Juan Escobar, président de la 4e salle -composée de trois juges- de la Cour d'appel devant laquelle était porté le dossier.

La Cour a donc ratifié à la fois l'inculpation et "l'arrêt domiciliaire" (assignation à résidence) décrétés par le juge Guzman et que l'appel avait suspendus. Lundi après-midi, Augusto Pinochet, 89 ans, était toutefois encore dans un lit de l'hôpital militaire de Santiago.

Un accident cérébro-vasculaire avait entraîné, samedi, son hospitalisation. Les médecins estiment "favorable" l'évolution du général, qu'ils considèrent cependant menacé de "séquelles".

Cette nouvelle alerte de santé est apparue aux yeux de parents de victimes de la dictature comme une "manoeuvre" visant à soutenir l'argumentation selon laquelle, comme le prétendent ses avocats, le général ne serait pas en état ni physique ni mental d'être jugé.

Le coordinateur de la défense de l'ex-dictateur, Me Pablo Rodriguez, a aussitôt annoncé l'interjection d'un nouvel appel, cette fois devant la Cour suprême. Ce n'est qu'après le prononcé de cette ultime instance, peut-être déjà cette semaine, que l'on saura si, pour la première fois, Augusto Pinochet devra comparaître devant un tribunal.

Dans un autre dossier criminel, celui de La Caravane de la mort, l'ex-dictateur avait échappé aux poursuites en juillet 2002, la Cour suprême acceptant alors, comme le soutenait la défense du général, qu'une "démence modérée" de l'accusé ne lui permettait pas de se défendre en justice.

Vous pouvez réagir à cet article sur notre forum


  Accueil   |  Politique   |  Economie   |  Multimédia   |  Société   |  Pays+dossiers  
 

© LatinReporters.com - Amérique latine - Espagne
Le texte de cet article peut être reproduit s'il est clairement attribué à LatinReporters.com
avec lien actif sur le mot LatinReporters.com