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"Guerre du gaz": la France "déconseille formellement de se rendre en Bolivie"

PARIS, mercredi 15 octobre 2003 (LatinReporters.com) - Alors que de diverses régions boliviennes des colonnes d'ouvriers, de mineurs et de paysans convergent ce mercredi vers La Paz pour y exiger la démission du président Gonzalo Sanchez de Lozada, qui réprime avec l'armée une crise sociale sans précédent ("la guerre du gaz" - plus de 70 morts en un mois selon le dernier bilan des organisations humanitaires locales), le ministère français des Affaires étrangères vient de "déconseiller formellement de se rendre en Bolivie" en diffusant sur son site Internet le communiqué suivant:

VOIR AUSSI: Bolivie: malgré les tueries, les Etats-Unis appuient le président Sanchez de Lozada Bolivie: la "guerre du gaz" devient un emblème sanglant de lutte contre la globalisation La Bolivie menacée d'explosion par son gaz naturel Bolivie: gaz (naturel) dans l'élection présidentielle Dossier Bolivie

BOLIVIE - Dernière minute - Avertissement

Tensions politiques et sociales :

Au vu des tensions politiques et sociales dans le pays, et notamment à La Paz, El Alto et Cochabamba, il est formellement déconseillé de se rendre actuellement en Bolivie.

La Bolivie connaît une période de tension sociale caractérisée par des blocages de route et des affrontements violents entre manifestants et forces de l'ordre.

D'importantes difficultés de circulation existent dans l'ensemble de la Bolivie, particulièrement autour de La Paz et sur la route menant de Cochabamba à Santa Cruz (région du Chapare). Les routes sont bloquées par les paysans qui menacent et empêchent le passage des véhicules particuliers et collectifs. Il est totalement déconseillé de tenter de franchir un de ces barrages, ou de s'en approcher.

De même, il est totalement déconseillé de s'approcher de groupes de manifestants, notamment lorsque les forces de l'ordre sont proches (tirs à balles réelles des deux côtés, usage de bâtons de dynamite).

Il est essentiel que les voyageurs présents en Bolivie se tiennent informés de l'évolution de la situation (par les médias ou par un contact avec l'Ambassade) et se renseignent systématiquement avant de se rendre à l'aéroport de La Paz (situé dans la zone conflictuelle d'El Alto), tant que la situation ne sera pas normalisée.

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