Voir aussi Dossier Espagne Dossier Pays basque-ETA Espagne - Journal Radio - Index Espagne: l'adieu aux armes de l'IRA pèsera-t-il sur l'ETA?
"C'est une grande nouvelle" s'est exclamé le président du gouvernement espagnol, le socialiste José Luis Rodriguez Zapatero. Il a félicité son homologue britannique Tony Blair. Oubliant un moment les cellules islamistes nées au sein de l'immigration (et qui ont cruellement frappé Madrid et Londres), plusieurs journaux madrilènes affirment que l'ETA serait désormais le dernier réduit terroriste de l'Union européenne. Zapatero prône néanmoins la confiance en une paix future. Mais il met en garde contre un parallélisme entre l'Ulster et le Pays basque. Souvent décrite comme liée à l'IRA, notamment pour l'approvisionnement en armes, l'ETA méprise jusqu'à présent l'offre de dialogue, conditionnée à l'abandon de la violence, lancée au mois de mai par le gouvernement espagnol. Les attentats de l'organisation séparatiste ont fait 855 morts et quelque 2.500 blessés depuis 1968. S'il qualifie de "très positif" l'adieu aux armes de l'IRA, le parti Batasuna, vitrine politique de l'ETA, tempère néanmoins les espoirs de paix carressés par Madrid et par les nationalistes basques modérés. Arnaldo Otegi, leader de Batasuna (parti théoriquement interdit), estime en effet utile de préciser que l'abandon de la violence par les activistes irlandais serait le résultat d'un processus de paix ouvert il y a 12 ans avec Londres et qui -point capital selon Otegi- reconnaîtrait le droit à l'autodétermination de l'Irlande du Nord. Au Pays basque, par contre, le processus de paix serait encore au kilomètre zéro. Et, difficulté supplémentaire, l'ETA estime qu'il devrait impliquer aussi la France. Dossier Espagne Dossier Pays basque-ETA Espagne - Journal Radio - Index
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