Voir aussi Dossier Espagne Dossier: Al-Qaïda change l'Espagne Dossier: Guerre et après-guerre Irak Espagne - Journal Radio - Index Espagne: six mois après les attentats islamistes de Madrid
Six mois après ce 11M, plus de victimes hospitalisées, mais des dizaines d'invalides et encore un traumatisme collectif. L'indemnisation est en cours. Les familles d'immigrés clandestins touchés par le drame ont reçu nationalité ou permis de séjour espagnols. Une commission de parlementaires doit encore tirer les leçons du massacre revendiqué au nom d'Al-Qaïda. Soixante-trois suspects, presque tous marocains, ont été interpellés. Dix-sept sont en prison. Sept membres présumés du commando des trains de la morts s'étaient en outre immolés à la dynamite, encerclés à Madrid par la police trois semaines après la tuerie. Détail troublant: un délinquant espagnol indicateur de la police leur avait vendu les explosifs, dérobés dans une mine des Asturies. Politiquement, le 11 mars a bouleversé l'Espagne. Elle redevenait socialiste contre tout pronostic, aux élections législatives, trois jours après le massacre. Le socialiste Zapatero a tourné le dos à George Bush et rapatrié les 1.300 soldats espagnols envoyés en Irak. En campagne électorale, Zapatero avait promis ce retrait. Mais divers médias et gouvernements estimèrent qu'Al-Qaïda avait remporté en Espagne sa première victoire électorale et qu'en conséquence la terreur allait s'inviter aux élections dans d'autres pays. Dossier Espagne Dossier: Al-Qaïda change l'Espagne Dossier: Guerre et après-guerre Irak Espagne - Journal Radio - Index
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