Version audio 1m 35sec Samedi, 18 avril 2009 (LatinReporters.com) - Symbole fort de la nouvelle politique de Washington dès l'ouverture du Ve Sommet des Amériques, vendredi dans l'île de Trinité-et-Tobago: Barack Obama est allé serrer la main du président vénézuélien Hugo Chavez, bête noire des Etats-Unis sous le mandat de George Bush. Ravi, Chavez à dit à Obama: "Je veux être ton ami". La veille pourtant, Chavez et ses alliés régionaux de la gauche radicale menaçaient de torpiller un sommet auquel n'a pas été invitée Cuba, exclue depuis 1962 de l'OEA, l'Organisation des Etats américains qui chapeaute les Sommets des Amériques. "Bien sûr, nous avons des différences, mais je ne vais pas insister en ce moment" a déclaré Chavez. Il salue désormais "l'ouverture" et "l'intelligence" d'Obama, qu'il traitait voici peu d'"ignorant". Dans son premier discours, le président Obama a dit aux pays d'Amérique latine et des Caraïbes "Nous ne pouvons pas rester prisonniers des désaccords du passé... Je prends devant vous l'engagement d'un partenariat d'égal à égal". Il s'est prononcé pour "un nouveau départ" avec Cuba. Les Etats-Unis considèrent encourageantes les dernières déclarations du président cubain Raul Castro. Il s'est dit prêt à parler avec Washington de "tout", y compris "droits de l'homme, liberté de presse et prisonniers politiques". La quasi totalité des 34 pays participant au Sommet des Amériques réclament la levée totale de l'embargo américain contre Cuba et le secrétaire général de l'OEA proposera en juin la réintégration de l'île dans l'organisation continentale.
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