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Colombie: les FARC "ratifient" leur lutte et ignorent l'ultimatum gouvernemental
BOGOTA, jeudi 30 décembre 2004 (LatinReporters.com)
- "Nous ratifions notre décision de lutter" affirme la guérilla
marxiste des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie)
dans un message diffusé mercredi soir. Malgré l'ultimatum qui
expire ce 30 décembre, la guérilla ignore l'exigence gouvernementale
de libération de 63 otages, dont Ingrid Betancourt. En échange
de cette libération, l'extradition vers les Etats-Unis d'un chef des
FARC, Simon Trinidad, aurait été paralysée par le président
Alvaro Uribe.
Colombie - La guérilla des FARC veut s'exprimer à la tribune de l'ONU
BOGOTA, mardi 28 décembre 2004 (LatinReporters.com) - La guérilla
des FARC, la plus importante de Colombie, sollicite d'expliquer devant l'Assemblée
générale des Nations unies sa solution du conflit interne colombien.
La demande est adressée au secrétaire général
de l'ONU, M. Kofi Annan, dans une lettre qui renouvelle l'offre de libération
de 63 otages des FARC, dont Ingrid Betancourt, en échange de celle de 500 guérilleros emprisonnés.
Colombie - L'adieu aux armes des paramilitaires servira-t-il la paix?
BOGOTA, dimanche 12 décembre 2004 (LatinReporters.com)
- Quelque 2.800 paramilitaires colombiens, y compris les
1.425 démobilisés vendredi avec leur célèbre
chef Salvatore Mancuso, ont renoncé à la lutte armée contre la
guérilla marxiste depuis novembre 2003. Le processus engagé par le président
Alvaro Uribe prévoit la démobilisation des 20.000 "paras" avant la fin de 2005.
L'adieu aux armes de ces milices d'extrême droite servira-t-il la paix, introuvable
depuis 40 ans en Colombie?
Colombie: ex-officiers de l'armée et de la police mercenaires en Irak
BOGOTA, dimanche 12 décembre 2004 (LatinReporters.com) - Appréciés
pour leur expérience dans la lutte contre la guérilla, qui
combat en Colombie le pouvoir central depuis 40 ans, d'ex-officiers de l'armée
et de la police colombiennes partent comme mercenaires en Irak et une société
américaine pourrait être associée à leur recrutement,
écrit dimanche à Bogota l'influent quotidien libéral
El Tiempo, en principe peu suspect d'antiaméricanisme.
Colombie-échange humanitaire: la guérilla des FARC lâche du lest territorial
BOGOTA, samedi 4 décembre 2004 (LatinReporters.com) - La guérilla marxiste des
FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) réduit
considérablement la superficie de la zone démilitarisée
qu'elle exige du gouvernement colombien pour y négocier la libération d'otages des
FARC en échange de plus de 500 guérilleros prisonniers. Les FARC octroient à l'Eglise
un rôle moteur pour faire démarrer les négociations,
mais les rebelles avertissent que l'extradition aux Etats-Unis de l'un de
leurs chefs, Simon Trinidad, compliquerait "sérieusement" les possibilités
d'échange humanitaire.
Colombie-Betancourt: guérilla des FARC insensible à la grâce de 23 rebelles
BOGOTA, vendredi 3 décembre 2004 (LatinReporters.com)
- Présentée comme un geste en faveur de la libération
de tous les otages (dont Ingrid Betancourt) aux mains de la guérilla
des FARC, la grâce de 23 guérilleros a été signée
jeudi à Bogota par le président colombien Alvaro Uribe. Ce
geste unilatéral semble laisser insensible la guérilla. Il
ne satisfait pas aux conditions qu'elle pose à la négociation
d'un échange humanitaire. Très proche des FARC, l'agence de
presse ANNCOL (Agencia de Noticias Nueva Colombia) qualifie la grâce
gouvernementale de "show médiatique".
Colombie : violence sexuelle contre les femmes dans le conflit armé
MADRID, vendredi 15 octobre 2004 (LatinReporters.com) - "En semant la
terreur et en exploitant les femmes à des fins militaires, les forces
de sécurité, les paramilitaires soutenus par l’armée
et les mouvements de guérilla transforment les corps de milliers
de femmes et de fillettes en champ de bataille", affirme l'organisation
de défense des droits humains Amnesty International (AI) dans un communiqué,
reçu jeudi à Madrid, qui résume son rapport "Colombie
: corps mutilés, crimes cachés, violence sexuelle contre les
femmes dans le conflit armé".
Colombie: la guérilla des FARC rejette l'échange humanitaire proposé par Uribe
BOGOTA, lundi 23 août 2004 (LatinReporters.com) - La guérilla des FARC (Forces armées
révolutionnaires de Colombie, marxistes) a confirmé dimanche
soir sur son site Internet son rejet de la proposition inédite d'échange
humanitaire lancée au nom du président colombien Alvaro Uribe.
La proposition, rendue publique le 18 août, portait sur l'échange
de 50 rebelles emprisonnés contre 59 otages retenus par les FARC,
à savoir la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, des mandataires
politiques et des officiers colombiens, ainsi que trois Américains.
Colombie: la guérilla refuserait l'échange d'otages, dont Ingrid Betancourt, contre 50 rebelles
BOGOTA, jeudi 19 août 2004 (LatinReporters.com)
- "Nouvelle tromperie", "jet de bave", proposition "mesquine"... C'est
ainsi qu'ANNCOL, agence de presse officieuse de la guérilla des FARC
(Forces armées révolutionnaires de Colombie, marxistes), qualifie
ce jeudi la proposition inédite du gouvernement colombien d'échanger
50 rebelles emprisonnés contre les otages politiques retenus par les FARC. Parmi eux, l'ex-candidate
à la présidence Ingrid Betancourt, séquestrée
depuis le 23 février 2002. Révélée mercredi,
la proposition gouvernementale d'échange humanitaire a soulevé
l'espoir des familles des otages.
Colombie - Espagne : vente de chars annulée, mais coopération militaire maintenue
BOGOTA / MADRID, samedi 24 juillet 2004 (LatinReporters.com)
- L'Espagne redéfinira en septembre son aide militaire, mais elle
pousuivra sa coopération avec la Colombie, y compris "en matière
de sécurité et de défense", a annoncé vendredi
à Bogota le ministre des Affaires extérieures du nouveau gouvernement
socialiste espagnol, Miguel Angel Moratinos. Il a confirmé l'annulation
de la vente à la Colombie de 46 vieux chars AMX-30, qui inquiétait
le Venezuela voisin.
Culture mondiale de coca en baisse - Colombie, Pérou et Bolivie la monopolisent
NEW YORK, mardi 22 juin 2004 (LatinReporters.com / Centre de Nouvelles ONU)
- Trois rapports concernant la Colombie, la Bolivie et le Pérou montrent
une réduction de la culture de la coca a indiqué à New
York le représentant de l'Agence de l'ONU contre la drogue et le crime
(ONUDC). Ces trois pays latino-américains fournissent la quasi totalité
de la production mondiale de coca, matière première de la cocaïne.
Colombie: "Ingrid Betancourt n'était pas la candidate de la paix" selon les FARC
BOGOTA, mardi 4 mai 2004 (LatinReporters.com) - "Ingrid Betancourt n'était
pas la candidate de la gauche ni celle du peuple ni celle de la paix" affirme
dans une interview Raul Reyes, porte-parole et commandant de la guérilla
marxiste des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie).
Ex-candidate à la présidence de la Colombie, séquestrée
en pleine campagne électorale dans le sud de ce pays par les FARC,
le 23 février 2002, la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt est depuis
plus de deux ans prisonnière des guérilleros, qui l'utilisent
pour tenter d'obtenir des concessions politiques.
Colombie: l'achat polémique à l'Espagne de 46 chars inquiète le Venezuela
BOGOTA, mercredi 25 février 2004 (LatinReporters.com) - Les 46 chars que Madrid
devrait livrer à l'armée colombienne avant la fin de l'année
provoquent une polémique nationale et internationale. Non adaptés à une topographie à la fois andine et amazonienne,
ces chars contribueront-ils vraiment à la lutte contre la guérilla?
Seront-ils déployés à la frontière
avec le Venezuela pro-cubain du président Hugo Chavez, que Bogota
accuse régulièrement de soutenir les guérilleros colombiens?
L'Espagne est avec avec les Etats-Unis le seul pays à aider militairement la Colombie
contre la guérilla, que les trois pays qualifient de "terroriste".
La "déification" d'Ingrid Betancourt critiquée en Colombie
BOGOTA, lundi 23 février 2004 (LatinReporters.com) - La "déification"
par "les médias français" d'Ingrid Betancourt, captive depuis
deux ans de la guérilla marxiste des FARC (Forces armées révolutionnaires
de Colombie), qui l'ont enlevée le 23 février 2002, est vivement
critiquée lundi dans un article d'opinion publié par le plus
important quotidien de Colombie, le journal libéral "El Tiempo" de
Bogota. L'article est signé par l'une des plus célèbres
journalistes colombiennes, Maria Jimena Duzan, qui fut menacée de mort par
les cartels colombiens de la drogue.
Colombie / Ingrid Betancourt : 2 ans otage des FARC, qui capitalisent l'émotion
BOGOTA, dimanche 22 février 2004 (LatinReporters.com)
- Souvent détournée politiquement contre le gouvernement colombien
du président Alvaro Uribe, l'émotion internationale née
de l'enlèvement de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt sert ainsi
paradoxalement ses ravisseurs, qui ont donc intérêt à
prolonger cette séquestration. Enlevées le 23 février
2002, l'ex-candidate écologiste à la présidence de la Colombie et sa
directrice de campagne, Clara Rojas, sont depuis deux ans otages de la guérilla
marxiste des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie).
L'Union européenne et les Etats-Unis ont inscrit les FARC et leurs adversaires paramilitaires des AUC (Autodéfenses unies de Colombie) sur la liste des organisations
terroristes.
Colombie - FARC: libération d'Ingrid Betancourt liée à celle de Simon Trinidad
BOGOTA/QUITO, jeudi 15 janvier 2004 (LatinReporters.com) - La
libération d'Ingrid Betancourt et "d'autres prisonniers politiques"
est liée par la guérilla marxiste des FARC (Forces armées
révolutionnaires de Colombie) à l'inclusion, dans un "échange
humanitaire" de prisonniers, du commandant guérillero Simon Trinidad,
arrêté le 2 janvier à Quito (Equateur) et livré
aux autorités colombiennes. Dans un communiqué diffusé
mercredi sur leur site Internet, les FARC prétendent que l'arrestation
de Simon Trinidad l'a empêché de préparer en Equateur
"une réunion avec le secrétaire général de l'ONU"
et une "rencontre avec des représentants du gouvernement français
pour trouver une solution définitive à la captivité d'Ingrid
Betancourt".
Libre-échange / Amérique latine-ZLEA: les Etats-Unis vont multiplier les traités bilatéraux
MIAMI, jeudi 20 novembre 2003 (LatinReporters.com) - Le représentant
des Etats-Unis pour le Commerce, Robert Zoellick, a annoncé l'ouverture
de négociations de traités bilatéraux de libre-échange
avec la Colombie, le Pérou, l'Equateur et la Bolivie. Il a souligné
les progrès de négociations similaires avec d'autres pays d'Amérique
latine. M. Zoellick s'exprimait en marge et à la veille de la réunion,
ce jeudi à Miami, des ministres ou responsables du Commerce des 34
pays des Amériques (sans Cuba) pour un nouveau round sur la future
Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA; ALCA en espagnol).
La stratégie bilatérale de Washington déjoue les réticences,
surtout brésiliennes, à l'égard de la ZLEA, dont le
lancement est prévu pour 2005.
Colombie-référendum-élections: la gauche modérée gifle le président Uribe et la guérilla
BOGOTA, jeudi 30 octobre 2003 (LatinReporters.com) - L'échec, faute
de participation, du premier référendum de l'histoire de la
Colombie et l'élection de candidats de gauche et d'indépendants
à la mairie des principales villes du pays ont constitué, le
week-end dernier, le premier désaveu populaire infligé au président
Alvaro Uribe. La guérilla marxiste colombienne est également
prise à contre-pied par le succès électoral de candidats
de gauche qui, comme le syndicaliste "Lucho" Garzon, élu maire de
Bogota, estiment les votes plus efficaces que les balles pour faire progresser
la justice sociale. La Colombie voit ainsi à son tour émerger
une gauche de type "Lula" (surnom de l'actuel président du Brésil).
Colombie: 11.000 enfants et adolescents mineurs combattent avec la guérilla et les paramilitaires
BOGOTA, samedi 20 septembre 2003 (LatinReporters.com)
- Après la République démocratique du Congo et le Myanmar (ex-Birmanie),
la Colombie est le pays qui compte le plus d'enfants
combattants. L'organisation internationale de défense des droits humains
Human Rights Watch (HRW) chiffre à 11.000 les mineurs des deux sexes
enrôlés de gré ou de force dans les groupes armés
irréguliers colombiens, à savoir les commandos paramilitaires
ou, pour plus de 80% des jeunes concernés, les deux guérillas
d'extrême gauche. L'armée colombienne ne recruterait pas de mineurs. HRW n'utilise
donc pas l'expression enfants-soldats. Elle précise que les enfants combattants
séquestrent, mutilent et assassinent, y compris, parfois, des compagnons déserteurs.
Colombie: Ingrid Betancourt refuse d'être échangée par la guérilla des FARC
BOGOTA, lundi 1er septembre 2003 (LatinReporters.com) - En vie sur une
nouvelle vidéo de la guérilla marxiste des FARC (Forces armées
révolutionnaires de Colombie), qui la séquestre depuis le
23 février 2002, Ingrid Betancourt s'oppose "par principe" à
son échange contre des insurgés emprisonnés, contrairement
au souhait de sa famille et des FARC. Diffusée samedi par la télévision
colombienne Noticias Uno, la vidéo surprend par son hostilité
envers la guérilla, qui devrait l'avoir supervisée. L'ex-candidate
des Verts à la présidentielle colombienne y parle même
de "gagner la guerre" contre les guérilleros et exhorte le président
Alvaro Uribe à lancer des opérations militaires bien préparées
pour libérer des otages des rebelles.
Colombie: popularité sans précédent du président Uribe après un an de gestion
BOGOTA, lundi 11août 2003 (latinreporters.com) - Jamais, dans
les sondages, un président colombien n'a joui d'une popularité
égale à celle du président Alvaro Uribe. Un an après
son investiture, le 7 août 2002, plus de 70% des Colombiens sondés
pour le compte de divers médias soulignent le dévouement,
l'intégrité et la conviction d'un président qui a
pourtant approuvé la guerre en Irak et qui est le plus fidèle
allié des Etats-Unis en Amérique du Sud. Dans un pays considéré
comme l'un des plus violents de la planète, Alvaro Uribe est surtout
crédité de l'accroissement de la sécurité.
La guérilla d'extrême gauche est contenue, les paramilitaires
d'extrême droite négocient leur adieu aux armes et la criminalité
recule.
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