Structure flexible de la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA) approuvée par 34 pays
MIAMI, vendredi 21 novembre 2003 (LatinReporters.com) -
Un compromis élaboré par les Etats-Unis et le
Brésil
a dessiné la structure de la Zone de libre-échange des
Amériques (ZLEA; ALCA en espagnol) qui, à partir de 2005, devrait
englober, de l'Alaska à la Terre de Feu, plus de 800 millions de consommateurs.
Comprenant une base faite de règles communes au-delà desquelles
la participation serait à la carte, afin que chaque pays puisse s'adapter
à son propre rythme, cette structure flexible a été
adoptée à l'unanimité, jeudi à Miami, par les
ministres responsables du Commerce des 34 pays concernés. (Tous ceux
des Amériques, sauf Cuba, tenue à l'écart pour
n'être pas considérée comme démocratique).
Libre-échange / Amérique latine-ZLEA: les Etats-Unis vont multiplier les traités bilatéraux
MIAMI, jeudi 20 novembre 2003 (LatinReporters.com) - Le représentant
des Etats-Unis pour le Commerce, Robert Zoellick, a annoncé l'ouverture
de négociations de traités bilatéraux de libre-échange
avec la Colombie, le Pérou, l'Equateur et la Bolivie. Il a souligné
les progrès de négociations similaires avec d'autres pays d'Amérique
latine. M. Zoellick s'exprimait en marge et à la veille de la réunion,
ce jeudi à Miami, des ministres ou responsables du Commerce des 34
pays des Amériques (sans Cuba) pour un nouveau round sur la future
Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA; ALCA en espagnol).
La stratégie bilatérale de Washington déjoue les réticences,
surtout celles du
Brésil, à l'égard de la ZLEA, dont le
lancement est prévu pour 2005.
Globalisation - Échec à Cancun, mais victoire diplomatique du Brésil
CANCUN / BRASILIA / MADRID, mardi 16 septembre 2003 (LatinReporters.com)
- L'affrontement entre, d'une part, une nouvelle coalition (le G-21) de
pays émergents ou en développement menée par le Brésil
et, d'autre part, l'Union européenne, les Etats-Unis et le Japon a fait échouer,
dimanche à Cancun (Mexique), la 5e Conférence ministérielle
de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Le Brésil sort grandi
diplomatiquement de cette crise qui freine la mondialisation du commerce.
Au-delà de l'économie, Cancun a rappelé le drame humain
du sous-développement, accentué par le protectionnisme agricole
occidental, avec une image étonnante: les vaches des pays riches
valent plus que les pauvres du Tiers-Monde.
L'explosion d'une fusée spatiale sur la base d'Alcantara freine l'ambition de puissance du Brésil
RIO DE JANEIRO, dimanche 24 août 2003 (LatinReporters.com) - Vingt-et-un
ingénieurs et techniciens ont été tués vendredi
dans l'explosion au sol d'une fusée spatiale brésilienne
sur la base d'Alcantara (nord-est du Brésil). Il s'agit du troisième
échec consécutif, depuis 1997, du prototype VLS (Véhicule
lanceur de satellites) qui pourrait faire du Brésil l'unique pays
d'Amérique latine capable de mettre des satellites en orbite avec
une technologie nationale. Accident ou sabotage, la tragédie d'Alcantara
aura des conséquences économiques, militaires et politiques.
Elle freine l'ambition de puissance propre à un pays de taille continentale,
ambition dont a hérité Luiz Inacio Lula da Silva, premier
président de gauche du Brésil.
Brésil: l'intégration de l'Amérique du Sud, via Mercosur, est la
priorité extérieure de Lula
MADRID, mardi 25 février 2003 (latinreporters-com) - "La priorité
de la politique extérieure brésilienne sera l'Amérique
du Sud... J'ai proposé aux présidents de la région
d'établir un parlement du Mercosur qui sera élu directement
par les électeurs de nos pays" écrit Luiz Inacio Lula da
Silva, président du Brésil depuis le 1er janvier, dans le
dernier numéro de la revue "Foreign Affairs en español".
Lula, comme on l'appelle désormais mondialement, croit que l'intégration
sud-américaine permettra au sous-continent de mieux défendre
ses intérêts face aux Etats-Unis et à l'Union européenne.
Lula président du Brésil: la plus grande victoire de la gauche latino-américaine depuis Allende
SAO PAULO, lundi 28 octobre 2002 (latinreporters.com) - Salué
par l'enthousiasme populaire, l'ex-ouvrier métallurgiste Luiz Inacio
Lula da Silva, président d'honneur du Parti des travailleurs (PT,
gauche), a remporté dimanche le second tour de l'élection
présidentielle brésilienne avec 61,3% des suffrages, contre
38,7% à son adversaire social-démocrate, l'ex-ministre de
la Santé José Serra. L'importance du Brésil, 11e économie
mondiale et 1ère puissance sud-américaine comptant 170 millions
d'habitants, fait du triomphe de Lula (les Brésiliens l'appellent
ainsi) la plus grande victoire de la gauche latino-américaine depuis
celle du socialiste Salvador Allende, élu président du Chili
en 1970 et tué en 1973 lors du coup d'Etat du général
Pinochet.
Brésil-élections: face à Washington, Lula pense plus au Mercosur qu'à un axe Brésil-Cuba-Venezuela
RIO DE JANEIRO, vendredi 11 octobre 2002 (latinreporters.com) - L'administration
conservatrice américaine du président Bush aura
quelque peine à nouer des rapports cordiaux avec Brasilia si le
candidat du Parti des travailleurs (PT, gauche), Luiz Inacio Lula da Silva
(appelé Lula), était élu à la magistrature suprême
le 27 octobre, date du second tour de l'élection présidentielle
brésilienne. Lula est largement favori du scrutin. Il est hostile
à un libre-échange continental dominé par les Etats-Unis.
Un éventuel axe "progressiste" Brésil-Cuba-Venezuela qui
défierait Washington n'est pas à l'ordre du jour. La priorité
extérieure de Lula va au renforcement du marché commun sud-américain
Mercosur.
Brésil - élections : second tour entre le socialiste Lula (46%) et le social-démocrate José Serra (23%)
RIO DE JANEIRO, lundi 7 octobre 2002 (latinreporters.com) - La grande
fête de la gauche latino-américaine est reportée au
27 octobre, date du second tour de l'élection présidentielle
brésilienne. Le candidat du Parti des travailleurs (PT), le socialiste
et ex-ouvrier métallurgiste Luiz Inacio Lula da Silva (que tous
appellent Lula) a remporté dimanche le premier tour avec 46% des
suffrages, le double du score (23%) de son adversaire immédiat,
le social-démocrate et candidat de la continuité José
Serra. Lula n'a donc pas obtenu d'emblée la majorité absolue
qu'il espérait pour prendre en mains le destin de la première
puissance sud-américaine. Pour la gauche, c'est une frustration.
Brésil - élections : Lula pourrait éloigner du néolibéralisme la onzième économie mondiale
RIO DE JANEIRO, vendredi 4 octobre 2002 (latinreporters.com) - Modèle
d'ouverture économique et de libre marché depuis le début
des années 1990, le Brésil, 1ère puissance sud-américaine
et onzième économie mondiale, pourrait tourner le dos au néolibéralisme
après le scrutin présidentiel et législatif du 6 octobre. Politiciens,
banquiers et chefs d'entreprise admettent que le socialiste
et ex-ouvrier métallurgiste Luiz Inacio Lula da Silva (appelé
communément Lula) sera le prochain président du Brésil.
Les sondages lui attribuent plus de 40% des intentions
de vote et les dernières évaluations n'écartent pas
sa victoire à la majorité absolue dès le 1er tour.
30 milliards $ au Brésil en crise:
Washington appuie par intérêt ce prêt record du FMI
WASHINGTON / SAO PAULO, dimanche 11 août 2002 (latinreporters.com)
- La crainte qu'une crise généralisée en Amérique
du Sud n'affecte l'économie des Etats-Unis a convaincu le président
George W. Bush d'appuyer le prêt record de 30 milliards de dollars
que le Fonds monétaire international (FMI) devrait octroyer au Brésil.
Cette aide financière, annoncée mercredi, surprend
tant par son montant (le plus élevé de l'histoire) que par
le moment auquel elle est consentie (à deux mois des élections
brésiliennes) et par l'appui octroyé par une administration
américaine qui affichait ces derniers mois son scepticisme à
l'égard des aides massives aux pays en difficulté.
Après l'Argentine, la crise frappe le Brésil et se répand sur le continent
SAO PAULO, lundi 24 juin 2002 (latinreporters.com) - La perspective
d'une victoire du candidat de la gauche à l'élection présidentielle
brésilienne d'octobre, les échéances à court
terme sur l'énorme dette publique du Brésil et l'interminable
descente aux enfers de l'Argentine en banqueroute sont trois facteurs qui,
aujourd'hui conjugués, provoquent une onde expansive de crise sur
l'Amérique du Sud. Les quatre pays les plus touchés - Argentine,
Brésil, Uruguay et Paraguay- forment le marché commun sud-américain,
le Mercosur, dont l'avenir est désormais incertain.
Brésil: les marchés financiers imposeront-ils leur candidat à la présidence?
RIO DE JANEIRO, mardi 11 juin 2002 (latinreporters.com) - "Dans l'Empire romain,
seuls les Romains votaient. Dans le capitalisme global moderne, seuls les
Américains votent. Les Brésiliens non". Cette comparaison
faite par le célèbre financier George Soros
choque d'autant plus qu'elle est formulée à moins de 4 mois
de l'élection présidentielle brésilienne. Le favori en est
Luis Inacio Lula da Silva, ancien ouvrier métallurgiste
et président d'honneur du Parti des travailleurs (PT), premier parti de gauche
d'Amérique latine. Mais pour George Soros, les Brésiliens
seraient condamnés, afin d'éviter le chaos, à élire
le candidat des marchés financiers, José Serra.
Crise argentine: risques et mécanismes de
contagion (Uruguay et Brésil en 1ère ligne)
SANTIAGO DU CHILI, mercredi 5 juin 2002 (latinreporters.com) - Analystes et
autorités du monde entier ont répété
maintes fois que la crise profonde de l'Argentine ne produirait pas un
effet de contagion sur d'autres économies, en particulier dans les
pays émergents. Les arguments se basent sur le fait que l'effondrement
argentin était largement attendu et donc prévisible, en sorte
que les investisseurs prirent leurs précautions à temps.
Néanmoins, au vu de l'approfondissement de la crise, qui frappe
désormais l'Uruguay et complique le panorama économique du
Brésil, les opinions commencent à être plus contrastées.
Brésil: droits de l'homme - Rapport 2002 d'Amnesty International
QUITO, dimanche 2 juin 2002 (latinreporters.com) - A tous les niveaux du système de
justice pénale, torture et mauvais traitements demeuraient
généralisés au Brésil en 2001 dénonce Amnesty International dans son
Rapport 2002 (relatif à l'année 2001). Des mutineries de grande ampleur ont
éclaté dans des prisons, en raison notamment
du caractère inhumain des conditions de détention. Des policiers et des escadrons
de la mort se sont rendus coupables de nombreux meurtres. Des partisans de la réforme
agraire, des défenseurs de l'environnement et des indigènes ont été tués ou agressés par
des policiers militaires et des tueurs professionnels agissant pour le
compte de propriétaires terriens.
Brésil: craignant que l'ex-métallo Lula ne soit président, des banques découragent les investisseurs
RIO DE JANEIRO, mardi 7 mai 2002 (latinreporters.com) - A cinq mois de l'élection
présidentielle d'octobre, l'antimondialiste
Luis Inacio Lula da Silva (que les Brésiliens appellent Lula) est,
selon les sondages, plus proche que jamais d'accéder à la
magistrature suprême, qu'il briguera pour la 4e fois.
Les milieux économiques s'en émeuvent et plusieurs banques
étrangères ont ébranlé la bourse de Sao Paulo
-on parle de "l'effet Lula"- en recommandant la diminution des investissements
au Brésil ou dans les valeurs brésiliennes. Le Parti des
travailleurs (PT) de Lula, le plus grand parti de gauche d'Amérique
latine, parle de "chantage" et de "terrorisme économique".
Brésil: le célibat des prêtres contesté au sein de l'Eglise
RIO DE JANEIRO, mercredi 1er mai 2002 (latinreporters.com) - De hauts dignitaires de l'Eglise
catholique du Brésil se prononcent en faveur de la fin du célibat
obligatoire des prêtres. Officiellement, il ne s'agirait que de "prises de position personnelles",
mais le débat n'en est pas moins ouvert. Avec 70% de sa population adhérant
au catholicisme, soit 120 millions de croyants sur 170 millions d'habitants,
le Brésil est le pays de la planète comptant le plus grand
nombre d'adeptes de cette religion.
Contrôle des armes chimiques: Brésil opposé aux Etats-Unis
BRASILIA / WASHINGTON / QUITO, lundi 1er avril 2002 (latinreporters.com)
- La prétention de faire inspecter des usines chimiques américaines,
des divergences sur l'attitude à adopter à l'égard
de l'Irak et une gestion que Washington estime déficiente expliquent
la volonté des Etats-Unis d'obtenir la destitution du brésilien
José Bustani, directeur général de l'Organisation
pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). Ce dernier accuse les Etats-Unis
de vouloir contrôler l'OIAC, dont le siège est à La
Haye (Pays-Bas), pour favoriser leur politique d'affrontement. Le Congrès
brésilien a lancé une campagne internationale de soutien
à José Bustani.
Brésil: le Parti des travailleurs de Lula reconnaît son virage au centre
RIO DE JANEIRO, mercredi 20 février 2002 (latinreporters.com)
- Le Parti des travailleurs (PT), le plus grand parti de gauche du Brésil
et d'Amérique latine, "est désormais un parti de centre gauche"
reconnaît son président, le député José
Dirceu. Le candidat probable du PT à l'élection présidentielle
d'octobre prochain, Luis Inacio Lula da Silva (que les Brésiliens
appellent Lula), est dans les sondages le favori actuel de cette élection.
Le virage au centre du PT est critiqué notamment par un mystérieux
Front d'action révolutionnaire, qui revendique actions et menaces
terroristes contre des personnalités du PT.
Protection des Indiens au Brésil: un combat à l'issue incertaine
QUITO, mercredi 20 février 2002 (latinreporters.com) - Les Indiens
du Brésil ont été décimés et soumis
à l'esclavage après l'arrivée des Portugais, à
partir de l'an 1500. Il aura fallu attendre plus de 4 siècles
pour qu'ils soient considérés comme des êtres humains
à part entière. En théorie, les peuples autochtones
devraient jouir des libertés et droits fondamentaux reconnus universellement.
Dans la pratique, une lutte inégale
oppose ces peuples aux ambitions économiques et politiques nationales
et internationales. Telles sont les principales conclusions d'une étude
sur "La protection des Indiens au Brésil" menée par la Française
Sabrina Vitalis.