BOGOTA, mercredi 24 juillet 2002 - Colombie: Ingrid Betancourt en vie sur une vidéo
enregistrée par la guérilla. Pour la première
fois depuis son enlèvement par la guérilla, le 23 février
dernier, la franco-colombienne Ingrid Betancourt, ex-sénatrice et
ex-candidate écologiste à la présidence de Colombie,
est apparue mardi soir en vie sur une vidéo enregistrée
par les rebelles et diffusée par le canal de télévision
colombien Noticias Uno. Santiago du Chili, mercredi 24 juillet 2002 - Zone de libre-échange des
Amériques (ZLEA): l'échéance de 2005 est incertaine. Afin
que la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA, ALCA en espagnol)
soit une réalité dès la fin de 2005, les ministres du Commerce
extérieur du continent ont ouvert le 15
mai des négociations formelles qui devraient se conclure en janvier
2005. On est ainsi entré dans l'étape la plus délicate
de cette globalisation continentale, au cours de laquelle les 34 pays concernés
(tous ceux des Amériques, à la seule exception de Cuba) tenteront
de durcir leurs positions. L'échéance de 2005 est incertaine, notamment à
cause du virage protectionniste des Etats-Unis et des doutes, ainsi renforcés, du
Brésil. LIMA, lundi 22 juillet 2002 - Pérou: 28 morts et plus de 100 blessés dans l'incendie
d'une discothèque. Le laxisme des autorités
quant au respect des normes de sécurité et une imprudence
hors du commun ont à nouveau provoqué une tragédie
au Pérou. En décembre dernier, 290 hommes, femmes et
enfants avaient péri dans le vieux Lima lors d'un gigantesque incendie
dû à l'explosion de stocks clandestins de matériel
pyrotechnique. BOGOTA, samedi 20 juillet 2002 - Colombie: les paramilitaires se sabordent.
La dissolution de l'organisation paramilitaire d'extrême droite Autodéfenses
unies de Colombie (AUC), adversaire acharné des guérillas
d'extrême gauche, a été annoncée par ses chefs
historiques politique et militaire, Carlos Castaño et Salvatore
Mancuso. Ce sabordage d'une armée de 8.000 à 13.000 combattants,
selon des informations divergentes, intervient moins de trois semaines avant
l'intronisation d'Alvaro Uribe, vainqueur de l'élection présidentielle
de mai grâce à ses positions dures à l'égard
de la guérilla. Les paramilitaires prétendent dialoguer avec
le prochain président et laver leur image terroriste.
ASUNCION, vendredi 19 juillet 2002 - Paraguay: levée de l'état
d'exception. Le retour au calme permettait au président paraguayen Luis Gonzalez
Macchi, du parti Colorado (conservateur), de lever dès mercredi l'état
d'exception décrété 48 heures plus tôt pour
faire face à de violentes manifestations antigouvernementales dont
le bilan est de deux manifestants tués lors d'affrontements avec
la police, plus de 50 manifestants et policiers blessés et quelque
300 détenus. Dans un discours à la nation, le chef de l'Etat
a attribué la responsabilité des troubles à l'opposition
libérale et à l'ex-général putschiste Lino
Oviedo, réfugié au Brésil. QUITO, vendredi 19 juillet 2002 - Paraguay: droits de l'homme - Rapport 2002 d'Amnesty International.
Au Paraguay, des informations ont fait état de torture et de
mauvais traitements infligés à des suspects de droit commun,
y compris mineurs, ainsi que d'un recours excessif à la force par la police dans le cadre
de manifestations et de conflits fonciers, indique Amnesty International -AI- dans son Rapport
2002 (relatif à 2001). Selon AI, le gouvernement s'est
engagé à mettre fin à l'enrôlement de mineurs dans l'armée.
Les procédures judiciaires relatives aux allégations selon
lesquelles des dizaines de militaires et de policiers auraient été torturés
à la suite de la tentative de coup d'Etat de mai 2000 suivaient leur cours.
ASUNCION, mardi 16 juillet 2002 - L'état
d'exception, avec suspension de garanties constitutionnelles, a été
décrété lundi au Paraguay par le président
Luis Gonzalez Macchi pour une durée de cinq jours à la suite
de manifestations coupant des axes de circulation essentiels en plusieurs
points du pays. Le gouvernement conservateur dominé par le parti
Colorado y voit une "tentative de déstabilisation" orchestrée
par l'opposition libérale et par les partisans de l'ex-général
putschiste Lino Oviedo. Au moins deux manifestants ont été tués et
des dizaines d'autres blessés lors d'affrontements avec la police. SANTA CLOTILDE, mardi 16 juillet 2002 - Pérou: un Albert Schweitzer canadien en
Amazonie. «Tu vois, cette gamine, elle a eu les jambes brisées entre
deux pirogues» dit Maurice, le regard habitué mais avec beaucoup
de tendresse, en montrant une enfant de 2 ans dont les jambes sont suspendues
par des attelles. En dépit des seize années passées
dans le dispensaire de Santa Clotilde, en Amazonie péruvienne, Maurice
Schroeder, prêtre catholique canadien, 65 ans, n’a pas perdu sa verve
sous laquelle pointe une certaine ironie. QUITO, vendredi 12 juillet 2002 - La Casa de Fierro d'Iquitos (Pérou): Gustave Eiffel
en pleine Amazonie. A la fin du XIXième siècle, l’Amazonie grouille de
l’activité du caoutchouc, les négociants en gros réalisent
de belles fortunes et l’Europe est proche car les transatlantiques remontent
le fleuve Amazone jusqu’à Iquitos. Un cauchero (exploitant du caoutchouc), Julio H. Toots, revient de Paris
où à l’Exposition Universelle (1889) il vient d’acheter une
maison en fer. Un meccano conçu et réalisé par la
Société Eiffel de Paris. Une maison prête-à-bâtir
que cette entreprise commercialise pour les fonctionnaires
européens installés dans les colonies africaines... LA PAZ, mercredi 10 juillet 2002 - Le "cocalero" Evo Morales pourrait être le premier
Indien président de la Bolivie. A 42 ans, le
paysan "cocalero" (producteur de coca) Evo Morales, Indien aymara d'extrême
gauche frappé d'un veto américain, pourrait être le
premier autochtone président de la Bolivie. Son score inattendu
de 20,94% à l'élection présidentielle du 30 juin le classe deuxième
sur onze candidats, derrière les 22,46% de l'ex-président
conservateur Gonzalo Sanchez de Lozada. Aucun des deux candidats les mieux
classés n'ayant la majorité absolue, le Congrès
bolivien les départagera début août.
LA PAZ, mardi 2 juillet 2002 - Bolivie: le président sera élu par le
Parlement lors d'un second tour indirect. Le prochain président
de la Bolivie sera choisi avant le 6 août par le Parlement entre
les deux candidats arrivés en tête des élections de
dimanche, l'ex-président libéral conservateur Gonzalo Sanchez
de Lozada et l'ex-militaire populiste de droite Manfred Reyes Villa. L'issue
de ce second tour indirect, obligatoire faute de majorité absolue
au premier tour, dépendra d'alliances que compliquera le succès
relatif de l'Indien Evo Morales, un "cocalero" (producteur de coca, matière
première de la cocaïne) frappé d'un veto prononcé par les Etats-Unis.
QUITO, mardi 2 juillet 2002 - Cuba: un socialisme d'autant plus dictatorial qu'il est désormais
"irrévocable". C'est à l'unanimité
que le Parlement cubain a approuvé la semaine dernière une
révision de la Constitution qui déclare "irrévocable"
le régime socialiste instauré dans l'île par le président
Fidel Castro. L'avenir politique des Cubains serait ainsi en principe figé
pour l'éternité avant la disparition de la génération
bientôt octogénaire de dirigeants qui ont fait la révolution
de 1959. LA PAZ, vendredi 28 juin 2002 - Bolivie: l'ambassadeur des Etats-Unis ne veut pas un
président "cocalero". Les candidats à
l'élection présidentielle du 30 juin ont vivement critiqué
la "pression intolérable" exercée par l'ambassadeur des Etats-Unis,
Manuel Rocha, qui a demandé aux Boliviens de ne pas voter pour Evo
Morales, candidat présidentiel d'origine autochtone et défenseur
des "cocaleros", les paysans producteurs de coca. Ces derniers sont en majorité des
Indiens. Les feuilles de la coca sont la matière première de la cocaïne.
LA PAZ, mercredi 26 juin 2002 - Bolivie: du gaz (naturel) dans l'élection présidentielle.
Les réserves boliviennes de gaz naturel, les plus vastes d'Amérique du Sud
après celles du Venezuela, sont le pivot de la campagne des élections
présidentielle et législatives du 30 juin. Les investissements pour exporter
massivement le gaz ne seraient rentables qu'à partir
de 2007, soit au terme du quinquennat du prochain président. Aussi
tous les candidats prônent-ils l'accroissement du rôle de
l'Etat dans l'économie et en particulier dans l'exploitation des
hydrocarbures afin que la Bolivie, pays le plus pauvre d'Amérique
du Sud, bénéficie plus tôt et davantage du pactole
gazier. Grâce au gaz, la Bolivie rêve aussi de récupérer
une fenêtre maritime sur le Pacifique. SAO PAULO, lundi 24 juin 2002 - Après l'Argentine, la crise frappe le Brésil et se
répand sur le continent. La perspective
d'une victoire du candidat de la gauche à l'élection présidentielle
brésilienne d'octobre, les échéances à court
terme sur l'énorme dette publique du Brésil et l'interminable
descente aux enfers de l'Argentine en banqueroute sont trois facteurs qui,
aujourd'hui conjugués, provoquent une onde expansive de crise sur
l'Amérique du Sud. Les quatre pays les plus touchés - Argentine,
Brésil, Uruguay et Paraguay- forment le marché commun sud-américain,
le Mercosur, dont l'avenir est désormais incertain. QUITO, dimanche 23 juin 2002 - Annuler la Coupe du monde de football 2002?
"Les arbitres de cette Coupe du monde sont dans le collimateur depuis le début du
tournoi pour leur partialité, particulièrement en faveur
des sélections locales et d'un grand tel que le Brésil" écrit
Clarin, premier journal d'Argentine. Des commentaires identiques se répètent
dans la plupart des capitales d'Amérique latine. Comme sur le reste de la
planète, les éditorialistes y partagent l'amertume
du président de la Fédération internationale de football
(FIFA), le Suisse Joseph Blatter, pour qui "le système de désignation
des arbitres est à revoir". Mais les victoires injustes n'ont pas
été invalidées. A défaut d'annuler le Mundial 2002, disputé en
Corée du Sud et au Japon, ne pas décerner la coupe rétablirait la morale.
LIMA, jeudi 20 juin 2002 - Pérou: Toledo suspend des privatisations -
démission du ministre de l'Intérieur. Pour éviter une
crise majeure, le président Toledo a suspendu mercredi
la privatisation de deux sociétés d'électricité
après six jours d'émeutes contre cette privatisation,
désormais conditionnée à une décision de justice.
La contestation s'était étendue de la ville d'Arequipa à l'ensemble
du sud du Pérou.
Provoquant la démission du ministre de l'Intérieur, le recul
du chef de l'Etat est critiqué par le patronat. L'état
d'urgence devrait être levé à Arequipa, où le
bilan d'affrontements avec la police et l'armée
est d'un mort et plus de 150 blessés. LA HAVANE, mercredi 19 juin 2002 - Cuba: 8.165.320 signatures pour un socialisme
"intouchable". Un total de 8.165.320
Cubains auraient signé une pétition en faveur d'un amendement
constitutionnel déclarant intouchable ("intocable") le régime
socialiste. C'est ce qu'a déclaré mardi soir à la
télévision Pedro Ross Leal, secrétaire général
de la Centrale des travailleurs de Cuba. Par contre, les autorités castristes
restent muettes à propos d'une autre pétition, baptisée "Projet Varela",
qui avait été remise au Parlement le 10 mai par des défenseurs
cubains des droits de l'homme réclamant notamment des élections libres. BOGOTA, mardi 18 juin 2002 - Colombie: 6 femmes dans le gouvernement de 13 ministres
d'Alvaro Uribe. Six des treize ministres du prochain président colombien,
Alvaro Uribe, représenteront le beau sexe. Les portefeuilles clefs des Relations
extérieures et
de la Défense seront confiés à ce bataillon de charme.
C'est la première fois dans l'histoire de la Colombie, pays en guerre
civile depuis près de 40 ans, qu'une femme prendra le commandement
des armées. Ce défi sera relevé par l'actuelle ambassadrice
de Colombie en France, Marta Lucia Ramirez. LIMA, lundi 17 juin 2002 - Pérou: émeutes contre les premières
privatisations du président Toledo. Après trois jours
d'émeutes contre les premières privatisations d'entreprises
publiques décidées par le président centriste Alejandro
Toledo, le gouvernement de Lima a décrété l'état
d'urgence pour une période de trente jours, avec suspension des
garanties constitutionnelles, dans le département d'Arequipa, au
sud du Pérou. L'armée est chargée d'y rétablir
l'ordre. Depuis son élection, en juin 2001, la popularité
du président Toledo a chuté de 60 à 20%. QUITO, dimanche 16 juin 2002 - Amérique latine: l'essentiel de la semaine (du 10 au 16 juin 2002).
Les risques de contagion de la crise argentine, l'assombrissement
du panorama économique brésilien, une "marche nationale"
à Cuba pour soutenir un amendement constitutionnel déclarant
le socialisme "intouchable", la décision d'inscrire rapidement la
guérilla colombienne des FARC sur la liste noire européenne
des organisations terroristes, un regain de tension politique au Venezuela
deux mois après un putsch avorté et des émeutes au
Pérou contre les privatisations d'entreprises ont dominé
cette semaine l'actualité en Amérique latine. LA HAVANE, mercredi 12 juin 2002 - Cuba: "marche nationale" pour un socialisme
"intouchable". Cuba compte 11,2 millions d'habitants et la télévision
officielle annonçait mercredi soir que "plus de 9 millions de personnes" avaient participé
dans la journée à la "marche nationale" convoquée
par Fidel Castro contre la politique des Etats-Unis et en faveur d'un amendement constitutionnel
consacrant le caractère "intouchable" du socialisme cubain. QUITO, mercredi 12 juin 2002 - Guatemala: droits de l'homme - Rapport 2002 d'Amnesty
International. L'application des accords de paix de
1996 n'a guère progressé, estime Amnesty International dans son Rapport 2002
(relatif à 2001), les autorités n'ayant quasiment
pas tenu compte de recommandations en vue de résoudre la question des violences
perpétrées pendant la guerre civile par l'armée guatémaltèque.
Trois militaires ont été condamnés pour l'assassinat
de l'évêque Gerardi. Mais, selon Amnesty,
les organisations de défense des droits humains, les journalistes,
les magistrats, les témoins et les personnes voulant faire
traduire en justice les responsables présumés de violences demeuraient menacés.
Face à la corruption, la population a peu confiance en la justice, ce qui entraîne une
hausse du nombre de lynchages. RIO DE JANEIRO, mardi 11 juin 2002 - Brésil: les marchés financiers
imposeront-ils leur candidat à la présidence? "Dans l'Empire romain,
seuls les Romains votaient. Dans le capitalisme global moderne, seuls les
Américains votent. Les Brésiliens non". Cette comparaison
faite par le célèbre financier George Soros
choque d'autant plus qu'elle est formulée à moins de 4 mois
de l'élection présidentielle brésilienne. Le favori en est
Luis Inacio Lula da Silva, ancien ouvrier métallurgiste
et président d'honneur du Parti des travailleurs (PT), premier parti de gauche
d'Amérique latine. Mais pour George Soros, les Brésiliens
seraient condamnés, afin d'éviter le chaos, à élire
le candidat des marchés financiers, José Serra. QUITO, dimanche 9 juin 2002 - Amérique latine: l'essentiel de la semaine (du 3 au 9 juin 2002) - La "Convention interaméricaine contre le terrorisme"
approuvée par les 34 pays membres de l'OEA (Organisation des Etats américains),
l'intention attribuée à la guérilla marxiste colombienne des FARC de
"créer une république indépendante" au sud du pays, les rumeurs démenties de
préparation d'un nouveau coup d'Etat au Venezuela, l'extension de la pauvreté qui
frappe désormais 51,4% des Argentins et le scandale provoqué au Mexique
par le massacre de 26 indigènes ont marqué l'actualité de la semaine en
Amérique latine. QUITO, mercredi 5 juin 2002 - Mexique: droits de l'homme - Rapport 2002 d'Amnesty
International. Un éminent défenseur des droits humains,
l'avocate Digna Ochoa, a été assassiné et de nombreux autres ont reçu des menaces
de mort au Mexique en 2001, souligne Amnesty International -AI- dans son Rapport 2002 (relatif à l'année
2001). AI relève qu'une nouvelle loi relative aux droits des indigènes
n'a pas permis de régler au Chiapas (sud du Mexique) le conflit avec les zapatistes. La détention
arbitraire et la torture constituaient toujours des
pratiques courantes. Des cas de "disparition" et d'exécutions extrajudiciaires
ont été signalés. SANTIAGO DU CHILI, mercredi 5 juin 2002 - Crise argentine: risques et mécanismes de
contagion. Analystes et autorités du monde entier ont répété
maintes fois que la crise profonde de l'Argentine ne produirait pas un
effet de contagion sur d'autres économies. Les arguments se basent sur le fait que
l'effondrement argentin était largement attendu et donc prévisible, en sorte
que les investisseurs prirent leurs précautions à temps.
Néanmoins, au vu de l'approfondissement de la crise, qui frappe
désormais l'Uruguay et complique le panorama économique du
Brésil, les opinions commencent à être plus contrastées. BRIDGETOWN, mardi 4 juin 2002 - La "Convention
interaméricaine contre le terrorisme", qui prévoit notamment
la confiscation des biens et avoirs des groupes considérés
comme terroristes, a été approuvée lundi à
Bridgetown, capitale de la Barbade, par les 34 pays membres de l'OEA (Organisation
des Etats américains). La lutte contre la pauvreté, "bouillon
de culture du terrorisme", reste néanmoins une priorité
pour l'OEA. QUITO, lundi 3 juin 2002 - Cuba: droits de l'homme - Rapport 2002 d'Amnesty International.
Des prisonniers d'opinion ont été libérés à Cuba en 2001,
mais de nouvelles arrestations ont montré que les autorités n'avaient
pas renoncé à réprimer l'exercice pacifique des
droits à la liberté d'expression, d'association et
de réunion. Ce diagnostic est établi par Amnesty International dans son Rapport
2002 (relatif à l'année 2001). Selon l'organisation humanitaire, la
détention de courte durée
et d'autres formes de harcèlement ont continué d'être
utilisées à Cuba pour empêcher les journalistes, les militants politiques
et d'autres personnes de mener leurs activités. Le refus
délibéré de soigner des prisonniers d'opinion aurait parfois servi de
châtiment supplémentaire.
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