Venezuela - Chavez s'autocritique: inflation, criminalité, corruption, pénuries alimentaires
CARACAS, mardi 8 janvier 2008 (LatinReporters.com) -
"Révision, rectification et relance" de la "révolution bolivarienne" sont les mots d'ordre du
président Hugo Chavez du Venezuela pour l'année 2008. Un mois
après sa première défaite électorale en neuf
ans de pouvoir, au référendum du 2 décembre sur son
projet de réforme socialiste de la Constitution, il fait son autocritique en reconnaissant
la priorité de problèmes quotidiens tels que l'inflation, la
criminalité, la corruption et les pénuries alimentaires.
Colombie-otages: les FARC admettent qu'Emmanuel est à Bogota
BOGOTA, samedi 5 janvier 2008 (LatinReporters.com) -
La guérilla marxiste colombienne des FARC (Forces
armées révolutionnaires de Colombie) reconnaît samedi
dans un communiqué que l'un de ses otages emblématiques, l'enfant
Emmanuel, n'est plus en son pouvoir et se trouve
à Bogota. Le résultat de tests ADN l'avait déjà
confirmé le 4 janvier, donnant raison au président colombien
Alvaro Uribe contre les affirmations initiales des FARC et du président
vénézuélien Hugo Chavez.
Colombie : Chavez mantient l'Opération Emmanuel, "offensive générale" verbale des FARC et tests ADN contredisant la guérilla
CARACAS / BOGOTA, vendredi 4 janvier 2008 (LatinReporters.com) -
Les tests ADN ont indiqué vendredi à Bogota avec une "très forte probabilité"
que la guérilla marxiste colombienne des FARC ne détiendrait
plus le petit Emmanuel. La récupération apparemment frustrée
en Colombie de trois otages des FARC, baptisée "Opération Emmanuel"
par son organisateur, le président Hugo Chavez du Venezuela, "se poursuit"
déclarait néanmoins ce dernier jeudi soir à Caracas.
Le chef présumé des FARC, Manuel Marulanda, rêve par
ailleurs d'une "offensive générale".
Fiasco du plan Chavez en Colombie : libération d'otages des FARC suspendue
BOGOTA / CARACAS, mardi 1er janvier 2008 (LatinReporters.com) - Trois otages que la
guérilla marxiste colombienne des FARC avait promis de relâcher n'ont pas
été libérés. Colombie d'une part, Venezuela et guérilla
d'autre part, s'en rejettent réciproquement la responsabilité.
L'opération ne serait que "suspendue", mais l'impression de fiasco
domine le spectacle médiatique international, plus politique qu'humanitaire,
monté en Colombie et dans son pays par le président Hugo Chavez
du Venezuela avec ses alliés idéologiques des FARC.
Poste politique envisagé pour Ingrid Betancourt en France selon El Tiempo
BOGOTA, dimanche 30 décembre 2007 (LatinReporters.com) -
"Le destin d'Ingrid" Betancourt, otage de la guérilla marxiste
des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) depuis
le 23 février 2002, pourrait être
"un poste public en France"
écrit dimanche une analyste de l'influent quotidien colombien El Tiempo
(centre droit) en se référant aux contacts entre le président
français Nicolas Sarkozy et son homologue du Venezuela, Hugo Chavez.
Feu vert de la Colombie au plan Chavez pour libérer 3 otages des FARC
BOGOTA / CARACAS, jeudi 27 décembre 2007 (LatinReporters.com)
- Clara Rojas, proche collaboratrice politique d'Ingrid Betancourt,
et son fils Emmanuel né en captivité il y a près de
quatre ans, ainsi que l'ex-parlementaire Consuelo Gonzalez sont les trois
otages colombiens de la guérilla marxiste des FARC qui devaient être
libérés jeudi ou vendredi lors d'une mission humanitaire organisée
par le président Hugo Chavez du Venezuela. Neuf pays, dont la France et la Suisse,
y sont engagés sous l'égide du Comité International de la Croix-Rouge (CICR).
Trois otages des FARC seront remis à Hugo Chavez: Clara Rojas, son fils Emmanuel et une parlementaire
BOGOTA, mardi 18 décembre 2007 (LatinReporters.com)
- "L'ordre de les libérer en Colombie a été donné"
dit un communiqué reçu mardi par l'agence officielle cubaine
Prensa Latina et signé par le secrétariat de la guérilla
marxiste des FARC à propos de trois de ses otages, Clara Rojas, son
fils Emmanuel et la députée Consuelo Gonzalez de Perdomo. Les
FARC précisent que ces otages seront remis au président vénézuélien
Hugo Chavez ou à toute personne qu'il désignerait.
Ingrid Betancourt otage des FARC au Venezuela ? El Pais en relance l'hypothèse
MADRID, dimanche 16 décembre 2007 (LatinReporters.com) - Sous le titre
"La connexion vénézuélienne - Le narcosanctuaire des
FARC", l'influent quotidien espagnol El Pais (centre gauche) a brossé
le 16 décembre un large tableau d'une présumée coopération
en matière d'armes et de narcotrafic entre des autorités du
Venezuela et la guérilla marxiste colombienne qui séquestre
depuis février 2002 Ingrid Betancourt. Le journal relance l'hypothèse
de sa détention au pays de Hugo Chavez, voisin de la Colombie.
Colombie / Betancourt : Uribe accepte une zone de rencontre avec les FARC pour échanger les otages
BOGOTA, vendredi 7 décembre 2007 (LatinReporters.com) - Une "zone de rencontre"
avec les FARC (Forces armées révolutionnaires
de Colombie) pour y "définir" sans armes "l'échange humanitaire"
d'otages de cette guérilla marxiste, dont Ingrid Betancourt, contre
des guérilleros emprisonnés a été acceptée
publiquement vendredi à Bogota par le président colombien Alvaro
Uribe.
Nicolas Sarkozy au chef des FARC : libérez Ingrid Betancourt avant Noël
PARIS, jeudi 6 décembre 2007 (LatinReporters.com) - Son message
télévisé appelant le 6 décembre le chef
présumé des FARC, Manuel Marulanda, à libérer Ingrid Betancourt et
son message radiophonique de soutien aux autres otages de cette guérilla
marxiste colombienne font du président français Nicolas Sarkozy
non seulement la principale source d'espoir des familles des séquestrés,
mais aussi la référence morale quant à la manière d'intervenir
dans ce drame humain.
Venezuela : Hugo Chavez perd le référendum sur sa réforme socialiste de la Constitution
CARACAS, lundi 3 décembre 2007 (LatinReporters.com) - Reconnaissant
la victoire de l'opposition "pour le moment", le président vénézuélien
Hugo Chavez a subi dimanche sa première défaite électorale
en neuf ans de pouvoir. Avec 50,7% et 51,05% des suffrages, le non l'a emporté
au référendum sur les deux blocs d'articles de la réforme de la Constitution
proposée par le chef de l'Etat. En conséquence, ni le socialisme bolivarien
ni la réélection présidentielle indéfinie ne
sont constitutionnalisés et, théoriquement, Hugo Chavez ne
pourrait plus briguer un nouveau mandat en 2012.
Colombie - "Nous vivons comme des morts" écrit Ingrid Betancourt à sa mère
BOGOTA, dimanche 2 décembre 2007 (LatinReporters.com) - "Je n'ai
envie de rien ... Ce moment est très dur ... Désormais, tout
est miracle" écrit Ingrid Betancourt dans une lettre adressée
à sa mère Yolanda Pulecio. Séquestrée par la
guérilla marxiste des FARC depuis février 2002, la Franco-Colombienne
croit qu'elle ne serait plus en vie sans la mobilisation, "l'engagement
en faveur de tous ceux qui vivons ici comme des morts".
Colombie : Ingrid Betancourt est en vie
BOGOTA, vendredi 30 novembre 2007
Venezuela - Constitution : socialisme et pouvoir populaire au centre de la réforme de Hugo Chavez soumise à référendum
CARACAS / MADRID, jeudi 29 novembre 2007 (LatinReporters.com) - Inexistants dans la Charte
suprême actuelle, les mots "socialiste(s)" ou "socialisme" sont introduits seize fois dans la
réforme de la Constitution du Venezuela que le président Hugo Chavez soumet au
référendum du 2 décembre. Ils s'appliquent à l'Etat, à son
système politique, social, économique et territorial. Apparaît aussi un Pouvoir
Populaire qui "ne naît ni du suffrage ni d'aucune élection".
Chavez le considère comme "le noyau fondamental" de son socialisme
du 21e siècle.
Bolivie : la Constitution d'Evo Morales naît "dans une caserne, sous les fusils et maculée de sang"
LA PAZ, lundi 26 novembre 2007 (LatinReporters.com) - Dans un climat insurrectionnel
reflété par 3 morts et plus de 130 blessés, le texte
global d'une nouvelle Constitution, qu'il faut encore débattre article
par article avant ratification par référendum, a été
approuvé samedi soir à Sucre par les seuls partisans du président
amérindien Evo Morales. Ils délibéraient dans une caserne
que des soldats et policiers en armes protégeaient contre des milliers
de manifestants.
Colombie / Betancourt / otages: Chavez juge "grave" la "trahison" d'Uribe
CARACAS / BOGOTA, samedi 24 novembre 2007 (LatinReporters.com) - "J'ai perdu confiance et cela est
grave pour les relations bilatérales... Je me sens trahi dans ma bonne foi.
Uribe a rompu un engagement en violant la confiance" a déclaré
samedi sur la chaîne publique Venezolana de Television le président
vénézuélien Hugo Chavez. Son homologue colombien Alvaro
Uribe l'a déchargé mercredi de sa mission de médiateur
avec les FARC visant à la libération d'Ingrid Betancourt et d'autres
otages de cette guérilla.
Colombie : le président Uribe met fin à la médiation de Chavez pour la libération d'otages des FARC
BOGOTA, jeudi 22 novembre 2007 (LatinReporters.com) - Dénonçant un contact non
autorisé entre Hugo Chavez, président du Venezuela, et le chef de l'armée
colombienne, le général Mario Montoya, le président
colombien Alvaro Uribe a révoqué mercredi soir le mandat de
médiateur qu'il avait octroyé fin août à son homologue
vénézuélien pour ouvrir avec la guérilla des
FARC la voie d'un échange humanitaire de prisonniers.
Colombie/Betancourt/Otages: flop-Farc du sommet Chavez-Sarkozy. Et maintenant?
BOGOTA / PARIS, mercredi 21 novembre 2007 (LatinReporters.com)
- En terme de théâtre, deux grands acteurs-présidents,
le Vénézuélien Hugo Chavez et le Français Nicolas
Sarkozy, ont conclu leur sommet du 20 novembre à Paris sur un flop-Farc,
un flop médiatique dû aux FARC. Cette guérilla n'a pas
honoré sa promesse quant aux preuves de vie d'Ingrid Betancourt et
d'autres de ses otages. Sur leur sort, incertitude et espoir se mêlent.
Crise entre l'Espagne du roi Juan Carlos et le Venezuela d'Hugo Chavez: sympathie et légitimité
MADRID / CARACAS, jeudi 15 novembre 2007 (LatinReporters.com) -
Juan Carlos Ier est un souverain sympathique. Mais même dans son pays,
l'Espagne, la réflexion sur la légitimité démocratique
se glisse dans l'euphorie médiatique soulevée par son
"Pourquoi tu ne te tais pas?", lancé lors du 17e sommet
ibéro-américain au président Hugo Chavez du Venezuela.
Celui-ci a annoncé "la révision profonde des relations politiques,
diplomatiques et économiques avec l'Espagne".
Le roi d'Espagne à Hugo Chavez : "Pourquoi tu ne te tais pas?"
SANTIAGO / MADRID, lundi 12 novembre 2007 (LatinReporters.com) - "¿Por
qué no te callas?" (Pourquoi tu ne te tais pas?)... Des mots qui marqueront
longtemps l'Ibéro-Amérique. A la stupeur des chefs d'Etat et
de gouvernement des 22 pays hispanophones et lusophones du vieux et du nouveau
continent, le roi Juan Carlos d'Espagne les a lancés, le 10 novembre
à Santiago du Chili, au visage du bouillant président vénézuélien
Hugo Chavez.
Ceuta-Melilla: Juan Carlos Ier et Zapatero capitalisent un patriotisme facile
MADRID, jeudi 8 novembre 2007 (LatinReporters.com) - Tant la couronne que
le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero tirent
profit du patriotisme facile dans lequel a baigné, les 5 et 6 novembre,
la première visite du roi Juan Carlos et de la reine Sofia d'Espagne
à Ceuta et Melilla, malgré la crise diplomatique avec le Maroc
surgie de cette visite.
Venezuela - Constitution : la réforme de Chavez est un coup d'Etat selon Baduel
CARACAS, mercredi 7 novembre 2007 (LatinReporters.com) - L'approbation par
référendum, le 2 décembre prochain, de la réforme
de la Constitution du Venezuela proposée par le président Hugo
Chavez "consommerait un coup d'Etat" estime l'ex-ministre de la Défense
et général à la retraite Raul Isaias Baduel. Chavez lui
doit son retour au pouvoir après le putsch qui l'avait évincé
pendant 48 heures en avril 2002.
Le Guatemala d'Alvaro Colom renforce la gauche en Amérique latine
CIUDAD DE GUATEMALA, lundi 5 novembre 2007 (LatinReporters.com)
- Premier président de gauche depuis 1954 au Guatemala, le social-démocrate
Alvaro Colom a été élu au second tour, le 4 novembre,
avec 52,84 % des suffrages. Sa victoire sur le général à
la retraite Otto Pérez Molina, candidat de la droite, renforce la
domination de la gauche en Amérique latine.
Attentats de Madrid - Verdict: "cerveaux" présumés et ETA hors de cause
MADRID, mercredi 31 octobre 2007 (LatinReporters.com) - Après 3 ans
d'instruction, 5 mois de procès et 3 mois de délibération,
le verdict du procès des attentats de Madrid du 11 mars 2004 (191
morts et 1.856 blessés), la pire tuerie islamiste depuis celle du
11 septembre 2001 aux Etats-Unis, ne désigne aucun auteur intellectuel.
Victimes et droite espagnole se refusent à clore ce dossier tragique.
Le gouvernement socialiste de M. Zapatero est par contre satisfait.
Argentine : élue présidente, Cristina Fernandez de Kirchner succède à son mari
BUENOS AIRES, lundi 29 octobre 2007 (LatinReporters.com) - Concrétisant
une succession familiale immédiate peu commune en démocratie,
Cristina Fernandez de Kirchner, 54 ans, sénatrice et épouse
du président sortant Nestor Kirchner, a été élue
dès le premier tour, le 28 octobre, présidente de la République
d'Argentine. Un succès qui récompense la gestion, surtout économique,
de son mari.
Martyrs et mémoire historique: les deux Espagne se jettent leurs morts à la figure
MADRID, dimanche 28 octobre 2007 (LatinReporters.com) - Béatification de 498 "martyrs"
religieux espagnols le 28 octobre au Vatican
et approbation parlementaire attendue, le 31 octobre à Madrid, d'une
loi dite de la "mémoire historique": près de trois quarts de
siècle après l'écrasement de la IIe République
lors de la guerre civile de 1936-1939, les morts des deux camps sont honorés
séparément. Ils nourrissent la haine ravivée entre droite et gauche
dans l'Espagne du socialiste José Luis Rodriguez Zapatero.
Argentine: la reine Cristina favorite de l'élection présidentielle
BUENOS AIRES, vendredi 26 octobre 2007 (LatinReporters.com)
- Nom? Cristina Fernandez de Kirchner. Sexe? Féminissime. Age? 54
ans officiels, 44 ou même 42 apparents. Profession: sénatrice
et femme de président. Etat social: favorite absolue de l'élection
présidentielle du 28 octobre. Futur probable: première reine
élue de la République d'Argentine.